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Inscriptions à la MSS lors des permanences du mardi de 10 à 12h (paiement par chèque), ou en ligne sur notre site (paiement sécurisé par carte bancaire).
Supplément de 5€ par visite pour les invités. Pour vous inscrire, cliquez sur la date de votre choix ou allez à l'agenda au bas de cette page, et cliquez sur la date de la visite de votre choix, de septembre à novembre.
Les inscriptions ne sont pas remboursées sauf si la visite est annulée par 2AUTA ou si, en cas de report, les nouvelles dates proposées ne conviennent pas.
Contacts : par courriel à visites.2auta@gmail.com, par téléphone au 04 78 61 70 59 lors des permanences téléphoniques ou par courrier postal ( joindre une enveloppe timbrée si vous souhaitez une réponse écrite).
Les 8 nouvelles visites du printemps 2025 :
Les 2 premières visites seront guidées par le guide-conférencier Nicolas Bruno JACQUET.
En 1998, avec l’arrivée du métro à Vaise, une ZAC est lancée pour réhabiliter le quartier de l’Industrie et des Docks, qui s’étend entre les voies ferrées et le quai du Commerce, et, au nord, l’ancienne usine Rivoire & Carret. Territoire déclassé et en friche, il incarne la dynamique des reconquêtes urbaines menées dans les années 2000-2020, sous les mandatures de Gérard Collomb. Devenu habité et riche d’architectures contemporaines, ce quartier est un des plus anciens industriels de l’agglomération. Tracé de l’ancienne gare d’eau, halle aux Grains, il conserve encore de beaux témoignages de ce premier âge.
Le versant occidental des pentes de la Croix-Rousse, au-delà du fort Saint-Jean et du Grenier d’abondance, conserve la mémoire de la famille Gillet et de son empire industriel de la soie, bien que les usines n’existent plus sur le site. Du parc de la Cerisaie, qui abrite la Villa Gillet (offerte à la Ville de Lyon en 1976), construite à la Belle Époque, au quai Joseph-Gillet, cette promenade paysagère chemine le long de la balme. Elle offre un regard sur un territoire atypique, autrefois, porte d’entrée de Lyon par la route de Neuville. C’est aussi l’ancien quartier faubourien de Serin qui révèle son histoire.
Du haut du fronton de l'Opéra revisité par Jean Nouvel, 8 muses vous contemplent... mais où est passée la 9ème ?
La visite de l'Opéra de Lyon est un spectacle en soi. L'actuel opéra se dresse sur le site d'un théâtre du 18e siècle imaginé par Soufflot, puis reconstruit au 19e par les architectes Chenavard et Pollet. Il est ensuite rénové par Jean Nouvel et inauguré en 1993.
Voici l'occasion de découvrir l'étendue du projet de cet architecte français, qui a réhabilité l'Opéra du 18ème, conservant sa façade néo-classique en la surmontant d'un imposant dôme de verre. Cette découverte unique des coulisses de l'Opéra de Lyon offre aussi l'opportunité de visiter une partie de l'œuvre de Jean Nouvel. L'opéra vous révèle ses 18 niveaux en partie enfouis (du -5 au +12) : espaces publics, scéniques ou studios de répétition.
Une prouesse architecturale au service de l'Art !
les 21 mars et 4 avril 2025
Premier Marché de Gros privé en France, le Marché de Gros Lyon-Corbas est un lieu unique où du lundi au vendredi, de 5h du matin à midi, 80 opérateurs réunissent le meilleur des Fruits et Légumes. 280 000 tonnes de marchandise sont ainsi commercialisées chaque année dans le "ventre de la région Auvergne-Rhône-Alpes"
La visite commence par une présentation en salle de réunion pour vous expliquer le fonctionnement du Marché de Gros.
Puis vous partirez visiter les bâtiments des grossistes. Vous serez en plein cœur de l’activité. Vous verrez les produits à la vente, les installations, les différents métiers, et pourrez bien sûr poser des questions.
Les plus gourmands peuvent choisir de terminer leur visite par un Mâchon sur réservation (spécialités lyonnaises telles que saucisson lyonnais, lard, tripes à la lyonnaise, tête de veau, fricassée d'andouillette, gratin dauphinois, fromage blanc, boisson, café) prix 22€/personne (1h pour le mâchon).
Possibilité de prendre un petit déjeuner composé d’un café ou chocolat, une viennoiserie et un jus de fruits au prix de 8 €
NB : Le Marché étant équipé d’espaces réfrigérés, nous vous conseillons de vous vêtir chaudement – vous allez circuler sur des quais et dans des entrepôts, prévoir des chaussures adaptées et non glissantes.
Les dates à définir
Après la visite en 2004 de l’usine de l’Unité de traitement et de valorisation énergétique de Rilleux, nous proposons cette année la visite de l’usine de tri des collectes sélectives (poubelles jaunes) de Chassieu. Véritable fleuron technologique, cette chaîne de tri peut traiter tous types de flux entrants de collecte en mélange et répond à la demande de l’extension des consignes de tri. 60 000 tonnes de capacité de tri, 65 personnes, 15 trieurs optiques, 5 cribles balistiques, 3 cribles à disques, un robot trieur, une presse à balles et à paquet : l’usine vise un taux de valorisation de 95% en moyenne des matières entrantes. Chaussures fermées obligatoires.
Les 12, 13, 26 mars et 9, 17 avril 2025
Une balade contée sur un siècle de révolution et de progrès
De la Révolution française à la Belle Epoque
Extrait : « Lyon, juillet 1789 – Un messager à cheval vient d’arriver de Paris avec une nouvelle de la première importance. Quelques jours plus tôt, le peuple de la capitale a pris d’assaut la grande prison royale. La forteresse de la Bastille est tombée, la Révolution est en marche ! Les justices seigneuriales et royales sont démantelées. Les supplices, supprimés. La torture, interdite. Un vent d’espoir souffle sur tout le pays… »
Le 5 mai 2025
Devenue Belleville-en-Beaujolais après sa fusion avec Saint-Jean-d’Ardières en 2019, le site de Belleville fut habité dès les premiers âges de l’humanité. Mais la petite cité ne prit de l’ampleur vraiment qu’au XIIe siècle, quand les sires de Beaujeu y édifièrent une importante abbaye. La vaste église abbatiale, qui seule a subsisté, demeure le plus bel ornement de la ville. Elle est reconnue aujourd’hui en tant que site clunisien par la Fédération des sites clunisiens candidate à une reconnaissance UNESCO. Plusieurs fois mutilée et remaniée, la nef marque un style de transition. Le roman y est encore équilibré et sûr, mais il s’essaie timidement à l’arc brisé et l’une des premières roses connues peut-être vue à Belleville. Des chapiteaux naïfs perpétuent cette sublime maladresse, ce hautain mépris des volumes et des perspectives qui font des artistes moyenâgeux de purs idéalistes, des visionnaires de l’âme. Une visite s’impose également à l’Hôtel-Dieu, dont la pharmacie recèle de merveilleuses poteries anciennes et dont les meubles, les ustensiles en étain, les plafonds peints « à la française », la très belle rampe d’escalier en fer forgé sont autant de témoins d’un passé prestigieux et charitable où le beau et l’utile n’étaient pas incompatibles. Construit au début du XVIIIe siècle pour accueillir les pauvres de Belleville et des paroisses environnantes, l’Hôtel-Dieu ferme ses portes en 1991. Successivement lieu d’accueil, centre de soins, puis hospice, il est le témoin précieux de la vie hospitalière du XVIIIe siècle à nos jours, incarnant l’effort des hommes pour vaincre la misère, la maladie, la souffrance et la mort. Il offre aujourd’hui aux amateurs d’art et d’histoire un patrimoine exceptionnel avec trois salles garnies de leurs lits à ruelle et deux chapelles, ainsi qu’une apothicairerie, une salle du conseil et un bloc opératoire.
Les 19 février et 18 mars 2025
Dès 1905, le maire de Lyon Edouard Herriot confie à l'architecte Tony Garnier la construction des futurs « Abattoirs de la Mouche » et du marché aux bestiaux. Les travaux commencent dès 1909 mais sont interrompus en 1914 pour accueillir l'exposition internationale de Lyon. Les bâtiments sont ensuite réquisitionnés lors de la première guerre mondiale et sont utilisés comme dépôt ou comme usine d'armement. A la fin de la guerre, les travaux reprennent et s'achèvent en 1928, date où le marché aux bestiaux, l'actuelle halle Tony Garnier, est inaugurée. Ce bâtiment pouvait contenir 4000 bovins, 8000 moutons et 3500 porcs.
En 1967, les abattoirs sont transférés à Corbas, entraînant la désaffection du site. Un grand nombre de bâtiment sont détruits afin de libérer des terrains mais la Halle Tony Garnier est sauvée par son classement aux monuments historiques en 1975.
Rénovée dès 1988, elle devient la plus grande salle de concert et d'exposition de Lyon, et le dernier témoignage des anciens abattoirs de la ville. La Halle Tony Garnier présente aujourd'hui la plus vaste superficie couverte sans piliers en Europe, avec une charpente métallique recouvrant une surface de 17 000m².