Il n’existe pas de transport TCL pour accéder directement au Mont Cindre (sauf l’été). Il faut y venir en voiture et privilégier le covoiturage (le parking n’est pas très étendu). Les personnes disposant de places dans leurs véhicules voudront bien se mettre en relation avec Annie MERCIER pour l’organiser au départ de la gare de Vaise ou de tout autre lieu.
Pour les plus courageux et sportifs, le bus 20 au départ de Vaise à 13h05 (contrôler la validité de l’horaire, un départ toutes les 20 minutes) arrivée place de la République à Saint Cyr au Mont d’Or à 13h19, et en empruntant à pied l’itinéraire le plus direct par des raccourcis (plan fourni), aboutit au Mont Cindre en ½ heure environ (1,7 km et 130m de dénivelé).
ATTENTION LE JARDIN N'EST PAS ACCESSIBLE AUX FAUTEUILS ROULANTS ET LES PERSONNES A MOBILITÉ RÉDUITE NE POURRONT MONTER AU BELVÉDÈRE PAR LES ESCALIERS EN COLIMAÇON, MAIS LA VUE D'ENSEMBLE DU BAS EST REMARQUABLE.
Il était une fois, un moine qui habitait dans une grande Abbaye au milieu des eaux, sur une Ile. Cette Ile était située sur la Saône, elle s’appelait l’Ile Barbe. Ce moine avait obtenu l’autorisation du chapitre de Lyon de se retirer du monde, de construire une chapelle, et de fonder une recluserie à Saint Cyr au Mont d’or.
Ce moine s’appelle frère Henri. Il choisit de bâtir sa chapelle dans un lieu incroyable, exceptionnel, il décide d’installer sa chapelle sur le Mont Cindre, l’une des sept collines du Mont d’Or, face aux collines de Fourvière et de la Croix Rousse, loin du monde … mais avec vue sur le monde.
Ce site extraordinaire et empreint de mystère, offre un panorama imprenable sur la métropole de Lyon et ses environs. Il a de quoi émerveiller bien des curieux. Mais qui se cache derrière cette prouesse architecturale ? Son nom : Émile Damidot, dit Frère François.
Alors que la basilique de Fourvière s’élève et que Ferdinand Cheval est à l’œuvre et édifie son Palais idéal, cet ermite apprenti maçon décide de construire un jardin tout droit sorti de son imagination. Pierre après pierre, pendant 30 ans, il construit un jardin de rocaille (qui bien que restauré reste fragile), des chapelles, un chemin de croix, un belvédère, des niches, des grottes, des bassins…
Lorsque Louis Touchagues artiste peintre, dessinateur-illustrateur, originaire du village, peint les habitants sur les murs de la chapelle de l’Ermitage au lendemain de la guerre, 42 ans après la mort d’Emile, il poursuit l’œuvre collective des ermites du Mont Cindre.
Fermé pendant deux ans en raison d’importants travaux de restauration, il rouvre enfin ses portes au grand public .
Haut de page
